Bonjour, de mon côté, je suis triste pour ces athlètes qui s'investissent dans des disciplines parfois très ingrates ou peu reconnues. On comprend aujourd'hui, les conséquences du choix de la fédération de se tourner vers un autre équipementier, mais en même temps la FFA ne peut pas rester l'otage d'une marque indéfiniment. Espérons simplement que certains de ceux délaissés par Adidas retrouveront, un contrat chez Asics, c'est le bon moment, les athlètes sont soldés. A mon sens, les stars de l'athlé français ne se sont pas rendus compte de ce qu'ils représentaient pour les marques, RIEN. Ils sont amers et certains parlent de relations humaines bafouées et relayées au second plan, mais là, le problème n'est pas humain mais financier. Les plus prudents auraient dû bétonner leur contrat avant les JO et là, c'est une erreur des managers d'athlètes qui sont normalement payés pour cela. Comment ont-ils pu se faire rouler dans la farine, alors que toutes les marques réduisaient la voilure ?, on va dire que cela arrive même aux meilleurs. Yohan Diniz vit un abandon et ma foi, si, c'est un champion, il remontera la pente et montrera à ceux qui l'ont délaissé qu'ils se sont trompés, au moins pour l'honneur. A Font-Romeu, un chalet moins luxe, c'est pas la mort non plus !. Je pense qu'il a encore suffisamment d’aura localement, pour faire rêver et se vendre auprès d'un industriel ou un gros commerçant champenois, c'est le bon moment d'ailleurs le business model traditionnel est usé. Néanmoins la crise est là et la stratégie de pleurer sur toutes les chaines qu'on s'est fait jeter, n'est (à mon sens, je me trompe peut-être) pas la meilleure façon de se vendre, on sent le mec bradé, donc pas intéressant.
PS: Comme l'a écrit Bicoo, un qui ne sera pas gêné, c'est Bertrand Moulinet, rien avant + rien après= toujours rien.